Paroisse Saint Pierre des Luys


Aller au contenu

Questions pratiques sur le baptême

saintes huiles
L'Église locale (c’est-à-dire la communauté chrétienne de votre village) est toujours invitée à y participer. Le baptême est d'abord une fête de la famille chrétienne à laquelle vous souhaitez que votre enfant appartienne et pas seulement la fête de votre famille.

>Les parents doivent-ils être baptisés pour demander le baptême de leur enfant ?
Théoriquement non, puisque c’est la personne qui va recevoir le baptême qui est concernée. Mais les parents sont les premiers témoins de la foi auprès de leur enfant qui, dès son plus jeune âge, apprend surtout par mimétisme. Les parents s'engagent alors à lui faire découvrir personnellement la foi chrétienne, puis, en temps voulu, à l'inscrire au catéchisme. La foi d'au moins un des deux parents semble bien un minimum pour assurer une transmission de la foi de I'Église !

>Les parents qui ne sont pas mariés à l'Église peuvent-ils faire baptiser leur enfant ?
Oui. Le baptême est un don gratuit que Dieu fait à l'enfant. II appartient cependant aux prêtres de la paroisse - avec l'aide des laïcs responsables de la préparation au baptême - de s’assurer, si nécessaire, du sérieux de la motivation des parents.

>Peut-on célébrer en même temps le mariage des parents et le baptême de leur enfant ?
Il arrive que des parents demandent de célébrer le baptême de leur enfant au cours de la célébration de leur mariage. Célébrer les deux sacrements ensemble ne peut qu'amener à dévaluer l'un ou l’autre.
La règle doit donc être de célébrer les deux sacrements à des dates différentes, et de faire une préparation propre à chacun d'eux.


>Des parents dont l'un est incroyant ou appartient à une religion non chrétienne, peuvent-ils faire baptiser leur enfant ?
Leur situation ne leur interdit pas de faire baptiser leur enfant, à condition toutefois que le conjoint non chrétien accepte que l'enfant soit catéchisé et élevé chrétiennement par l'autre conjoint.

>Des parents divorcés-remariés peuvent-ils faire baptiser leur enfant ?
Oui, la seule difficulté que l'on peut rencontrer dans ce cas concerne un éventuel désaccord entre les nouveaux conjoints sur le projet d'ouvrir l'enfant à la foi chrétienne. Depuis toujours, l'Église affirme le droit de tout homme, donc de tout enfant, à recevoir le baptême, les autres conditions étant remplies.

>L'enfant peut-il être baptisé sous n'importe quel prénom ?
L'Église demande que le prénom ne soit pas étranger à la foi chrétienne. Par le baptême, l'enfant acquiert son identité de chrétien. Au moins un des prénoms prévus doit être un prénom chrétien. Votre enfant est d'abord IMAGE de DIEU, don de Dieu, grâce de Dieu. Une manière d'indiquer cela est de lui donner un prénom propre qui marque l’originalité de sa personne, de l'amour personnel et particulier de Dieu pour lui.

>Peut-on choisir un parrain ou une marraine non baptisé(e) ?
Non, puisque le rôle du parrain et de la marraine ne doit pas être compris seulement sur le plan de l’amitié. Leur rôle principal est de représenter la communauté chrétienne. (l’Église) et de témoigner de la foi de l'Église auprès de l'enfant et de ses parents.

>Le parrain et la marraine doivent-ils être majeurs ?
L'Eglise demande que le parrain et/ou la marraine soient âgés d'au moins 16 ans et que l'un et/ou l'autre aient été baptisé(s), confirmé(s) et aient reçu l'Eucharistie. Une maturité certaine est nécessaire pour souscrire aux engagements que l'Église leur demande de souscrire. Parrain et marraine sont invités à rencontrer le prêtre pour en discuter.

>Peut-on choisir un frère, une sœur ou un membre de la famille de l'enfant comme parrain ou marraine ?
C'est possible, mais il est un peu regrettable de choisir le parrain ou la marraine à l’intérieur de la famille. En effet, un des intérêts du parrainage - qui est d 'ouvrir à une communauté chrétienne plus large que la famille - n'existe plus alors. Parrain et marraine représentent d'abord la communauté chrétienne et non la famille charnelle.

>La préparation au baptême est-elle obligatoire pour les parents ?
L'Église prévoit en effet une préparation qui s'adresse prioritairement aux parents, mais aussi au parrain et à la marraine. C'est l'occasion pour tous de redécouvrir la foi chrétienne et la vie de l'Église. La catéchèse des parents se poursuit régulièrement après le baptême avant l'entrée de l'enfant dans le cycle de catéchèse avec les autres enfants et pendant la catéchèse de l'enfant. Elle caractérise, en effet, toute la durée de la vie chrétienne commencée au baptême et continuée jusqu’à la mort qui achève le temps du baptême pendant lequel chaque baptisé est appelé à DEVENIR chrétien, jour après jour. Baptême, confirmation et eucharistie sont les trois sacrements de l'initiation chrétienne. C'est un commencement, la porte ouverte sur le devenir du baptisé.

>Un enfant ayant été baptisé dans une autre confession chrétienne doit-il être rebaptisé selon le rite catholique ?
Non, mais il faut vérifier qu'il s'agit bien d'un baptême chrétien (catholique, protestant, orthodoxe) et non d'un rite d'initiation pratiqué dans une secte ou dans une autre religion.

>Le baptême doit-il se faire toujours dans la paroisse ?
Normalement le baptême se déroule dans la paroisse des parents. II arrive qu'il ait lieu dans un autre endroit : l'accord du curé de la paroisse d'origine est nécessaire. Il restera ensuite aux parents à participer à la vie de l'Église dans la paroisse où ils résident et à y insérer le nouveau baptisé.

>Pourquoi faut-il signer un registre après le baptême ?
Pour officialiser l'acte de baptême qui a aussi une valeur juridique. L'Église doit en effet garder mémoire de ceux à qui elle a donné le sacrement de baptême.

>Peut-on faire baptiser un enfant adopté ?
Sans aucun doute, car l'important est ce qui se passe aujourd'hui entre lui et ses parents adoptifs, entre lui et son nouveau milieu de vie. Le baptême est un sacrement pour aujourd'hui. Il conviendra cependant d’être attentif à la situation culturelle et religieuse antérieure de l'enfant.

>Peut-on annuler son baptême ?
Non. Dieu s'est engagé dans ce baptême (comme dans tout sacrement) et Il n'a qu'une parole. Il ne s'engage qu'une fois et c’est pour toujours. Il ne reprend jamais son amour.

>Y a-t-il des cas ou les parents (baptisés) ne peuvent pas demander le baptême d’un enfant ?
Les parents ne peuvent pas demander le baptême d'un enfant quand le ou les aînés ne suivent pas la catéchèse ou quand les parents ne veulent pas la leur faire suivre. Leur comportement, en effet, est alors en contradiction avec l'engagement pris jadis lors du baptême de ces aînés. Le baptême devient possible dès qu'ils changent d'avis et acceptent leur rôle d’éducateurs de la foi de leurs enfants. Le prêtre se doit de respecter ce choix des parents tout en leur proposant d'y réfléchir pour mieux comprendre et assumer leur engagement antérieur. Ici, comme auparavant, ce n’est pas le "curé" qui refuse, ce sont les parents qui veulent -ou non- vivre ce que l'Église vit.

> CE QUE DEMANDE L'ÉGLISE AUX PARENTS, PARRAIN ET MARRAINE
dans la profession de foi baptismale


"Du point de vue du rituel, l'Église s'adresse aux parents sous forme de dialogue parce que toute rencontre avec Dieu et avec les autres passe par le dialogue. Elle leur propose sa foi trinitaire (foi en Dieu Père, Fils et Esprit) sous mode d'une triple question qui appelle la réponse d'un triple "je crois". Ce procédé était particulièrement frappant dans les Églises ou, comme à Milan au IV° siècle, n'existait pas d'autre formule baptismale que ces trois questions-réponses, suivies chaque fois d'une plongée du baptisé dans l'eau de la piscine : être baptisé signifiait littéralement être plongé dans la foi de l'Église. Il est clair en tout cas que, aujourd'hui comme hier, ce que l'Église demande aux parents concerne sa foi (la foi de l'Église), et non pas, par conséquent, les opinions des parents à propos de Dieu. On ne peut se contenter des expressions personnelles que les parents auraient choisies pour dire ce à quoi ils croient ou ne croient pas : les enfants, rappelons-le, sont baptisés dans la foi de l'Église".

Mais, faut-il le rappeler, "les parents restent les premiers éducateurs de la foi de leurs enfants", comme le souligne le Directoire général pour la catéchèse dans l'Église universelle (document romain de 1998).









Mentions légales                                                                                                Retourner à l'accueil                                                                                                         Nous écrire

Retourner au contenu | Retourner au menu